Organes: Cardia (jonction gastro-œsophagienne) - Type: Cancer de l’estomac ou de la jonction gastro-œsophagienne inopérable localement avancé ou métastatiq
BeiGene MAJ Il y a 4 ans

Étude BGB-290-303 : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité du pamiparib par rapport à celle d’un placebo en traitement d’entretien chez des patients ayant un cancer de l’estomac ou de la jonction gastro-oesophagienne inopérable localement avancé ou métastatique ayant répondu à une chimiothérapie de première intention à base de sels platine. Les tumeurs les plus fréquentes de l'estomac (adénocarcinomes) se développent à partir de la couche interne superficielle de l'estomac, la muqueuse. Des cellules cancéreuses peuvent se détacher de la tumeur, emprunter les vaisseaux lymphatiques ou sanguins et envahir les ganglions lymphatiques situés à proximité de l'estomac (dits régionaux) ou d'autres organes comme les poumons, les ovaires chez les femmes, les os ou le péritoine où elles forment de nouvelles tumeurs appelées métastases. Le traitement de référence est le plus souvent la chirurgie palliative lorsque le cancer est de stade avancé. Une chimiothérapie par thérapie ciblée est également envisagée en cas de métastase ou de récidive. Le pamiparib est un inhibiteur des enzymes PARP1 et PARP2 qui ont un rôle dans la réparation de l’ADN endommagé des cellules. Dans le cas des cellules cancéreuses l’action de ces enzymes favorise le développement de tumeur. Le pamiparib bloque ce processus de réparation de l’ADN des cellules cancéreuses et permet donc d’inhiber leur multiplication. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité du pamiparib par rapport à celle d’un placebo en traitement d’entretien chez des patients ayant un cancer de l’estomac ou de la jonction gastro-oesophagienne inopérable localement avancé ou métastatique ayant répondu à une chimiothérapie de première intention à base de sels platine. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du pamiparib deux fois par jour. Le traitement sera répété toutes les quatre semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront un placebo deux fois par jour. Le traitement sera répété toutes les quatre semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus au premier et au quinzième jour des deux premières cures. Ils seront suivis pendant une durée maximale de 3 ans après le début de l’étude.

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